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Publié le par JC 25, Che Guevara, Guy Môquet,

Qui sont les saboteurs de la SNCF ?

La ministre de l’Intérieur, Michelle Alliot-Marie, a désigné un groupuscule “d’ultra-gauche” comme responsable des sabotages sur le réseau SNCF. Mystérieuse appellation au parfum de terrorisme gauchiste des années 70. La ministre a précisé qu’en fait, la police surveillait ces groupes depuis plusieurs mois. Qui sont ces groupes ? D’où viennent-ils ? représentent-ils vraiment une menace ? Enquête sur “l’ultra-gauche”...

Hier matin, à l’aube, sur le plateau des Millevaches, au coeur du Limousin. Au milieu d’une forêt se niche le village de Tarnac, 350 habitants, une église du XIème siècle, un château du XVIIème et 40 km de chemins de randonnée. _Ce matin là, d’inhabituels touristes se dirigent vers le bourg. Ils appartiennent à la Sous-direction anti-terroriste du ministère de l’Intérieur (SDAT), à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) et à la police judiciaire locale. Objectif : boucler Tarnac.

Comme simultanément à Paris, à Rouen, ou comme dans la Meuse, le coup de filet visait un groupuscule d’ultra-gauche. Bilan : 20 interpellations, dont cinq à Tarnac, dix remises en liberté rapides, le reste en garde à vue.

Au creuset des luttes altermondialistes Qui sont ces activistes, qui semblent sortis du train fantôme de l’histoire, avec leurs faux airs de Brigades rouges, de Bande à Bader ou d’Action directe ? Trois femmes et sept hommes selon les enquêteurs. 23 ans pour le plus jeune, 33 ans pour le plus âgé, présenté comme le chef de ce groupe. Il a été appréhendé près de l’église de Tarnac, où il avait organisé une communauté libertaire bien intégrée à la vie du village, puisque certains membres tenaient l’épicerie. D’autres vivaient dans une ferme aux alentours. La petite amie du “chef”, qui faisait aussi partie de la mouvance, a été arrêtée à Rouen.

Pas question de parler de “masses” pour ce groupe, qui ne porte pas de nom, ni pour les sympathisants de la tendance ultra-gauche. Pour l’écrivain et chercheur Christophe Bourseiller, ce courant ne représente que “300 ou 400 personnes” en France, âgés de 25 à 35 ans. Une nouvelle génération qui prend la suite des groupes des années 70-80.

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Elle s’est forgée dans le luttes altermondialistes, comme les manifestations anti-G 8, G 20 et autres sommets de Davos (Gênes en 2004, Annemasse etc.). Les policiers ont pu également identifier ces activistes lors de la récente contestation contre le fichier de renseignements Edvige, à laquelle plusieurs personnes du groupe de Tarnac ont participé.

En rupture avec l’extrème-gauche Qualifiée de mouvance “anarcho-autonomes” par la ministre, cette ultra-gauche ne doit toutefois pas être confondue avec les mouvements anarchistes, et moins encore avec l’extrême-gauche politique. “Historiquement, l’ultra-gauche regroupe les opposants de gauche au léninisme”, explique Christophe Bourseiller. Il est même très critique à l’égard des mouvements politiques d’extrême-gauche, accusés de “légitimer une démocratie que la mouvance autonome juge factice”, analyse le politologue Jean-Yves Camus.

Et encore, au sein de cette mouvance qui pratique la surenchère idéologique, l’action directe divise. Toutefois, l’élection de Nicolas Sarkozy semble avoir provoqué un sursaut d’activités des plus radicaux : “tous les symboles de l’Etat et de ce qu’ils conçoivent comme la régression sociale du tout sécuritaire, qui s’est à leurs yeux renforcé avec l’élection de Nicolas Sarkozy et la politique du gouvernement Fillon, constituent des cibles”, prévient Jean-Claude Camus. La ministre a d’ailleurs rappelé qu’elle avait ordonné une surveillance rapprochée, craignant une “résurgence” de l’ultra-gauche. Une renaissance que peut aussi expliquer le déclin du Front national. “Dans leurs esprits, une fois l’hypothèque levée de la fascisation possible par le Front national, le combat peut se porter davantage sur ce que ces groupes perçoivent comme la fascisation de l’Etat.”, estime Jean-Claude Camus.

Coordination fugace.

Alors la France est-elle menacée d’une vague terroriste d’ultra-gauche, comme celle des années 70-80 ? Les spécialistes restent sceptiques.

 

Ci ca continue l ultra gauche ou la vraie gauche  ( tous ceux qui luttent contre le PS et ses allies) vont vraiment finir par s unir et aller lui mettre un coup de pied au cul au nain qui reside a l elysee.

Nicolas tu chie la peur .


Publié dans Revue de presse

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