Antigreve de l'UMP

Publié le par JC 25, Che Guevara, Guy Môquet,

les antigrèves ont défilé (mais 3 fois moins nombreux qu’en 2003)

PARIS (Reuters) - Au cri de "Fillon, tiens bon !", plusieurs milliers de personnes ont manifesté à Paris à l’appel de plusieurs associations contre le mouvement de grève dans les transports.

Les manifestants, entre 5 et 10.000 selon les organisateurs, 6.500 selon la préfecture de police, sont partis de la place de la République peu après 15h en direction de la place de la Nation.

Beaucoup arboraient des autocollants rouge et blanc "Stop la grève" fournis par l’association libérale Liberté chérie, organisatrice de la manifestation.

En 2003, l’association avait mobilisé 18.000 personnes en soutien à la réforme des retraites de François Fillon, à l’époque minstre des Affaires sociales.

"Nous avons deux messages", a déclaré Sabine Herold, porte-parole d’Alternative libérale, émanation de Liberté chérie et seul parti officiellement représenté dans la manifestation.

"Il y a un premier message, je dirai ’stop au blocage’. Il faut arrêter dans ce pays dès qu’il y a quelque chose qui ne va pas de bloquer l’ensemble du pays pour défendre ses propres intérêts un peu égoïstes", a-t-elle dit.

"Le deuxième, c’est donner une sorte de petit coup de pied aux fesses du gouvernement. Il faut faire de vraies réformes, jeter de l’argent sur les problèmes ne les résout pas et il faut aller beaucoup plus loin", a-t-elle ajouté.

Elle a précisé qu’une nouvelle manifestation serait organisée le week-end prochain si les grèves se poursuivaient.

Sur les pancartes brandies par les manifestants, on pouvait lire : "A bas les privilèges", "Laissez-nous étudier" ou encore, détournement d’un slogan de Mai 68, "Il est interdit d’interdire d’étudier".

Plusieurs associations étaient représentées, notamment Sauvegarde des retraites et Etudiants contre les blocages, qui a défilé en tête du cortège.

Toutes ont tenu à se défendre de toute affiliation politique. Aucun dirigeant politique de premier plan n’était apparemment présent.

"Aujourd’hui, c’est l’apogée d’un grand ras-le-bol. Un ras-le-bol face à la grève des transports, un ras-le-bol face au blocage des universités", a déclaré Audrey Canestrier, responsable nationale de l’UNI, un syndicat étudiant de droite dont les membres ont défilé sans les drapeaux ou insignes de leur organisation.

"Aujourd’hui, on nous empêche de travailler, de circuler parce que certains ont décidé de défendre leurs petits intérêts catégoriels", a-t-elle ajouté.

Publié dans Revue de presse

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